D’une cheville abimée à des vies réparées : Théo Lafont, étiopathe par vocation.

Avant d’être étiopathe, Théo Lafont était un jeune homme animé par le sport, vivant au rythme des entraînements et des compétitions de football de haut niveau. Le terrain était son second foyer, le ballon son allié. Jusqu’à ce jour où une blessure, vient bouleverser son existence.

Une cheville abîmée. Une douleur lancinante. Et deux longues années d’errance médicale, à consulter, à espérer, à douter. Malgré tous les rendez-vous, toutes les tentatives, rien n’y fait : la douleur persiste, comme un poids accroché à ses pas.

C’est finalement sa mère, spectatrice impuissante de son combat, qui ouvre une porte inattendue. Elle lui propose de consulter le Dr Béguin, un étiopathe. Sans grande conviction, mais avec l’envie d’essayer encore une fois, Théo accepte. Deux séances suffisent. Deux rencontres, et la douleur disparaît, comme balayée par une force invisible.

Ce jour-là, quelque chose bascule.

Ce n’est pas seulement son corps qui guérit. C’est son regard sur le monde qui change.

Dans son cœur, une évidence jaillit avec une intensité fulgurante :

“Je dois faire ça. Je dois transmettre ça. Je dois aider les autres, moi aussi.”

Porté par une émotion pure, Théo ressent l’élan de crier au monde entier qu’une solution existe. Il en rêve presque naïvement : offrir des soins à tous, gratuitement, parce qu’il ne supporte pas l’idée que d’autres puissent souffrir comme lui sans savoir qu’une issue est possible. Il aurait voulu tendre la main à chacun, soigner sans compter, tant cette révélation lui paraît précieuse, essentielle, vitale.

Bien sûr, la vie lui rappelle que le don de soi a aussi besoin de réalités concrètes. Il faut vivre, il faut tenir. Alors Théo accepte de faire payer ses consultations. Mais dans son cœur, l’amour de son métier est resté intact. Plus fort encore que les contraintes.

Pour lui, chaque patient est une rencontre. Chaque douleur est une mission. Chaque sourire retrouvé est une victoire silencieuse.

À cette époque, Théo est porté par une énergie brute, débordante. Mais il sent qu’il lui manque encore quelque chose : une structure, une direction, une solidité intérieure pour faire grandir son projet sans s’épuiser.

C’est ainsi qu’il décide de se tourner vers le développement personnel. Et dans cette quête de soi, il croise la route de Gamze, figure publique reconnue dans le coaching. Avec elle, Théo apprend à canaliser sa générosité, à poser des fondations solides, à transformer son feu intérieur en force tranquille.

Le Théo impulsif et débordant devient un Théo déterminé, ancré, conscient.

Sans jamais perdre l’essence de ce qu’il est : un passionné du vivant, un amoureux de l’humain, un homme profondément engagé.

Aujourd’hui, Théo Lafont n’est pas seulement étiopathe. Il est porteur d’espoir.

À travers chaque geste, chaque écoute, chaque soin, il continue de transmettre ce qu’il a reçu ce jour-là : la conviction qu’il est toujours possible d’aller mieux.

Son rêve de sauver le monde, il le porte encore, silencieusement, dans chacun de ses patients soulagés.

Et si Théo soigne des corps, il apaise aussi des âmes.

Finalement, sa blessure au football n’a pas mis fin à son parcours : elle l’a simplement guidé vers un autre terrain. Aujourd’hui, son cabinet est devenu son nouveau stade, ses patients sont ses plus belles victoires, et son plus grand but reste inchangé : contribuer, à sa façon, à un monde meilleur.

Plume libre 🪶

Laisser un commentaire