Plume Libre : quand on veut faire taire une voix qui respire pour les autres

Il y a des silences qu’on essaye d’imposer.

Depuis quelque temps, les portes se ferment. Les micros se coupent.

On me dit : « Viens, mais sans Plume. Parle, mais pas sous ce nom-là. »

Parce que Plume Libre dérange. Parce que ma voix n’entre pas dans les cases.

Je me devais d’être transparente avec vous, ceux et celles qui me suivent, qui me lisent, qui me soutiennent.

Derrière Plume Libre, il y a Sandra.

Sandra, c’est une femme, une maman solo, une âme souvent fatiguée, parfois brisée, mais toujours debout.

Et quand les jours me le permettent, Sandra devient Plume.

Plume, c’est mon bol d’air.

Ce souffle que je consacre à vous, les artistes, les associations, les artisans, les commerçants, les créateurs…

C’est pour vous que j’écris, parce qu’il m’est souvent plus facile de parler de vous que de moi.

À travers vos histoires, vos luttes, vos lumières, je retrouve un peu de la mienne.

Mais aujourd’hui, j’ai besoin de prendre la plume aussi pour moi.

Parce qu’on essaye de me faire taire, de m’effacer derrière des murs, des refus, des silences imposés.

Et pourtant, ni Sandra ni Plume n’ont jamais su se taire quand on leur demandait de se taire.

Plume Libre continuera de vivre.

Parce qu’elle est née d’un besoin vital d’exister, de respirer, de transmettre.

Parce que derrière chaque mot, il y a une promesse : celle de toujours défendre les voix qu’on n’entend pas assez.

Merci à ceux qui lisent, qui partagent, qui soutiennent.

Merci de me permettre d’exister, un peu plus, à travers vous.

Et souvenez-vous : même quand on m’enlève le micro, la plume, elle, ne se pose jamais.

Soyez vous m’aime ❤️🙏

✒️ Par Sandra Bessaou Plume Libre 🪶

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